Regardant rapidement aux alentours, le jeune garçon semblait nerveux. Il déposa le message dans la boîte aux lettres en espérant que personne ne l'aurait vu.
Ce matin Lirael pourrait lire ces mots. Au moins, le jeune garçon était en sécurité maintenant.
Ma tendre et douce,
Cette lettre écrite avec mon sang impur peut vous faire peur. Mais ma passion pour vous me dévore tellement que j'ai l'impression d'être un kébab d'araignée dans les mains de Narlock.
Je n'en peux plus. Quand je ne vous vois pas, mes yeux pleurent du sel. Et quand vous êtes là, sur la terrasse de Shattrath, mon estomac se plie d'humilité.
Ces organes qui autrefois ne me servait qu'à voir et à manger. Aujoud'hui, les traîtres, ils me font souffrir d'un manque indescriptible.
Alors avant que mon foie ne vous appartienne aussi, dites moi quand vous reverrais-je. Car si l'alcool peut me faire oublier mes souffrances, il n'efface pas la douleur d'un amour impossible.
C'est ainsi.
Je vous aime.
Le garçon se sentait devenir un homme. Vorapsak lui remit une pièce.
"Tu as bien wemis le message ?
- Oui m'sieur.
- C'est bien, tu es bwave et couwageux. Je suis fie' de toi, mon petit."